imaginaire...
Pour se développer, la notion d’imaginaire doit répondre a une fonction de société, un moyen de s’évader mais aussi avoir un lien avec le rêve; désir impossible et la realite.. Dans nos sociétés occidentales, Jules Vernes – parmi tant d’autre- et ses machines volantes a permis au tout un chacun de découvrir un monde inconnu a bord de folles machines. Ces machines volantes ou sous marines impossible à imaginer à l’époque sont aujourd’hui bien réelle. Sans ces idées folles, existeraient t’elles ? L’imaginaire a de tout temps été un pousseur le rêve. Pour ce développer, l’imaginaire a besoin d’une assise culturelle forte et une ouverture –intérieure- sans frein, un vécu commun sur lequel un peuple s’appuie pour avancer et croire, faire et defaire.
En Afghanistan, le rêve et la recherche ont été réduit à l’état de néant par 30 ans de guerres fratricides et notamment dernièrement avec les talibans qui ont, en prime, rongé la culture de l’intérieur remplaçant le miracle de l’accueil afghan par la crise de l’écueil afghan. Les afghans se refondent une identité culturelle depuis la chute de ce terrible régime…mais comment faire avec d’un coté une corruption grandissante et de l’autre un peuple réduit au silence depuis tant d’années. Seul les notions de famille et la religion, dernières ressources improbables quand on a plus rien, ont sauvé l’âme de ce peuple magique
Souvent une unité culturelle apparaît au moment d’une oppression étrangère comme celle des américains en ce moment, mais malheureusement n’ayant pas encore eu le temps de se reconstruire culturellement, on se replie encore une fois vers la religion seul repère des jeunes générations.. jeunes qui retournent depuis peu à l’école, qui vivent le moyen age au quotidien et découvre un monde ultra libéral à la tv.. laissons leur le temps…
Quel imaginaire pour construire l’avenir, quel passé utiliser, …je me souviens d’un reportage ou le journaliste demandait à un jeune combattant de Massoud ce qu’il ferait quand la paix reviendrait…après 20 secondes de blanc le traducteur retournait la question au journaliste et lui demandait de reformuler sa phrase…le jeune n’arrivait pas a mettre de définition sur le mot paix…
Une histoire tronquée par 30 ans de vide, un monde ou la réalité est en contact continu avec la religion et ou celle-ci dicte le bien du mal.. trop de querelles internes qui empêchent l’histoire de faire sa place dans l’enseignement…on retrouve biensur l’histoire ancienne…mais pour le volet contemporain, que l’on soit communiste, démocrate, mollah, tadjik, pashtoun, pauvre ou riche…l’histoire n’est pas la même et pourtant c’est bien sur les traces du passé que l’on construit l’avenir.
Doit on alors bâtir l’imaginaire enfantin sur un tapis volant, ou sur des lettres persanes datant d’un autre age…ou sur le rêve américain qui malgré tout ce qui se passe réapparaît quotidiennement…y aurait t’il une autre voie, une ressource venant du cœur, du cœur afghan, leur Jules Verne ou st Exupéry a eux, loin de la politique et du pouvoir,mais bien proche du savoir et de la sincérité enfantine.
2 Comments:
Quelle poésie... Nous n'avions pas eu vent de ton périple depuis un petit moment... mais lorsqu'on lit ce dernier commentaire on comprends que l'artiste avait besoin de temps pour composer une nouvelle mélodie sur l'imaginaire afghan... BRAVO! Tant de beauté dans de simples mots... Je t'envie!
Pleins de bisous magiques de la Gaspésie cette fois-ci!
Anne et Aïda qui respire le vent frais de la liberté gaspésienne!!!!!
Impensable et incroyable
bon courage
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